dimanche 20 septembre 2009

Reprise!

Après cette longue, trop longue pause estivale pour laquelle je vous dois des excuses, le Blog des Cyclistes revient, en force je l'espère!
Un nouvel article se prépare...

mardi 2 juin 2009

Enfin!

Françaises, Français,
Cyclistes, Cyclistes,

Voici enfin le document que nous attendions tous, fourni, bien ficelé, celui qu'il nous faut montrer à toutes les mairies de France pour les sensibiliser en images à la cause du cycliste!




Analyse à suivre (après les examens ;-)).

mardi 19 mai 2009

Ca marche, ça marche pas, ça marche...


Aujourd'hui, en ce renouveau des beaux jours, causons des clignotants.
Il y en a de toute sorte, placés un peu partout autour de toute sorte de véhicules. Les vélos les plus courants n'en ont pas.
Justement, quelle est l'utilité du clignotant automobile pour le cycliste?
Dans les cas où la petite lumière orange est visible, alors tant mieux, le clignotant rend parfaitement le service pour lequel il a été créé.
Mais si l'auto qui roule juste à notre gauche indique son intention de tourner à gauche, on ne peut pas voir son clignotant, et si elle indique qu'elle va tourner à droite... Tout dépend alors du type de véhicule!
En effet, si c'est un de ces modèles avec clignotant sur le rétroviseur, on le voit. S'il y a un petit clignotant vissé sur l'aile de la voiture, on le voit. Si les phares avant sont très allongés et dépassent sur le côté de l'automobile, on le voit.
Sinon, c'est-à-dire dans la plupart des cas, le cycliste ne voit rien de cette loupiotte quand la voiture est juste à sa gauche!
Il faut alors acquérir ce réflexe, si vous ne l'avez pas, qui est de contrôler les roues directrices du véhicule, afin d'anticiper un éventuel virage sauvage et non annoncé!

mardi 5 mai 2009

De retour!

Après un temps d'absence, le Blog des Cyclistes revient, et en attendant la parution du prochain article en préparation, n'oubliez pas de répondre au sondage présent sur la droite de la page!
Merci, et à très bientôt.

REM T.

dimanche 5 avril 2009

Poc!

La semaine dernière, trajet à vélo en revenant de Lille.
Je dépasse une voiture bloquée derrière un bus lorsque j'entends un cri violent poussé derrière moi suivi d'un "Poc!" sonore. J'ai peur qu'un cycliste ait été renversé, mais en réalité, la voiture que je venais de doubler s'était déboîtée, obligeant le cycliste à un écart in extremis. C'est donc lui qui, tapant sur le capot de l'automobile, a provoqué le "poc".
Le restant de la route, je me suis alors demandé ce qu'il pourrait advenir si l'automobiliste se plaignait d'une dégradation de son véhicule.
Evidemment, il n'y a pas eu accident, et donc tous les torts sont pour le cycliste.
Ainsi, pour éviter les situations embarassantes, maîtrisons nos coups de sang (quand cela est possible) et conservons des forces pour nous faire entendre auprès des automobilistes et gardons nos sous pour avoir de jolies bicyclettes!

mercredi 25 mars 2009

Vélo-valise...



Dimanche dernier, grand soleil, je pédale rue du Molinel à Lille, inconscient du danger jusqu'ici inconnu qui m'attend...
Je repère un groupe de touristes qui grimpe dans un bus, et, me rapproche du bus...
La porte de la soute à bagage latérale droite du bus se referme alors, m'obligeant à un écart totalement imprévu!
En effet, les bras qui tiennent la porte se tendent, éloignant celle-ci du bus, vers la route, et l'éventuel usager...
Donc, bus plein de voyageurs sur le départ : danger!

dimanche 22 mars 2009

De l'audition du cycliste

On voit de nombreux cyclistes, sourire aux lèvres et écouteurs aux oreilles, glisser sur nos routes, moi le premier.
Mais, n'est-ce pas un peu dangereux de rouler ainsi inconsciemment sans trop se soucier du bruit ambiant qui nous entoure ?
Tout d'abord, on peut écouter de la musique à vélo sans mettre le volume maximal, et ainsi entendre les sons proches. Toutefois, si le volume est trop faible, le musicophile n'entendra plus rien. Donc, dilemme. Sécurité, ou musique? Pour un être sensé, la sécurité d'abord.
En effet, nombreux sont les sons que le cycliste doit à tout prix entendre et décoder. Quelques-uns parmi tant d'autres : la bruit de la portière qui s'ouvre, celui du scooter qui double, trop près bien sûr, la voiture qui nous suit en guettant la zone de dépassement possible...
Alors, vous qui désirez concilier écoute et déplacement à deux roues, évitez les oreillettes dans les zones à risques trop fréquentées et ne montez pas trop le son!

1, 2, 3, roulez, piano!

jeudi 12 mars 2009

Trottoir autorisé aux cyclistes


De mes pérégrinations dans la ville de Brest, j'en ai retiré ce panneau qui montre à quel point la politique de l'aménagement de la route pour l'ensemble de ses usagers est tâtonnante et décousue.

"Trottoir autorisé aux cyclistes"

Des cyclistes qui trottent ?
Ainsi, le piéton sera gêné par des zigzagueurs à deux roues, tandis que le cycliste pestera contre ces empêcheurs de rouler à bonne vitesse.
Pourtant, cette situation, normalement interdite dans la législation, est légitimée par un panneau, alors que l'endroit auquel il est posté permettrait de ménager deux espaces distincts.
Cette aberration n'en est qu'une parmi tant d'autres éparpillées partout en France...

lundi 16 février 2009

Des cendres par la fenêtre...

Une remarque, un petit "coup de gueule", comme on dit : comme il est désagréable de voir un mégot apparaître à la fenêtre d'une voiture et de le voir tomber sur soi, sur son vélo, ou juste devant soi... Et que dire de la cigarette incandescente qui pointe le bout de son nez pour essayer de nous brûler ou simplement de nous lancer des cendres ?
Irrespectueux, désagréable, un peu dangereux aussi, bref, messieurs-dames qui cumulez le fait d'être fumeur avec celui d'être automobiliste, soyez attentif à votre cendrier...

mercredi 4 février 2009

Comportement dangereux pour le cycliste

Ce petit mot pour avertir les cyclistes d'un comportement dangereux qu'ils adoptent parfois.
C'est celui du "roulons le plus à gauche possible".
Dans un prochain article j'analyserai plus profondément la place que doit prendre le vélo sur la route.
Cependant ici, il s'agit uniquement d'avertir du danger de se ranger systématiquement à gauche.
Par exemple, on voit souvent des cyclistes qui vont jusqu'à s'insérer sur les places de parking vides, sans doute pour laisser la place aux voitures de les doubler.
Mais que se passe-t-il si la voiture tarde à doubler et que le cycliste se retrouve face à une voiture garée ? Il s'écarte et revient sur la route, au risque de se faire happer par l'auto.
Ce comportement s'observe assez souvent, notamment chez les plus jeunes.
Alors, prenez votre place sur la route, gardez la voie de gauche pour rouler, sans risquer votre sécurité inutilement!

mercredi 21 janvier 2009

Portière et négligence












Il y a quelques jours, alors que je pédalais sur mon trajet habituel, une portière s'ouvre à quelques mètres de moi : je l'évite de justesse en faisant remarquer à l'automobiliste qu'il aurait pu faire attention. Sur quoi il me répond que, moi aussi, j'aurais pu faire attention!
J'étais assez pressé, je n'ai donc pas pu lui citer l'article R417-7 du code de la route qui stipule la chose suivante :

"Il est interdit à tout occupant d'un véhicule à l'arrêt ou en stationnement d'ouvrir une portière lorsque cette manoeuvre constitue un danger pour lui-même ou les autres usagers."



L'article 28 correspondant du code de la route chez nos amis et voisins belges est encore plus précis :

"Il est interdit d'ouvrir la portière d'un véhicule, de la laisser ouverte, de descendre d'un véhicule ou d'y monter, sans s'être assuré qu'il ne peut en résulter ni danger ni gêne pour d'autres usagers de la route en particulier les piétons et les conducteurs de véhicules à deux roues."

Comme d'habitude, les pays du Nord sont plus sensibilisés aux problèmes de partage de la route, et le code belge insiste bien sur les dangers pour les deux-roues.

Ces deux articles précisent de manière formelle que l'automobiliste qui ouvre sa portière sera
toujours considéré comme fautif, et responsable à 100% pour les assurances, de ce qui peut en résulter.
Il est probable que tout automobiliste sait cela, et que c'est donc uniquement par faute d'attention ou par désintérêt total de la sécurité du cycliste, que des portières assassines s'ouvrent ainsi devant nos roues.

Pourtant, le problème de la portière n'est pas le seul à citer : il y a aussi le cas de l'automobiliste qui rejoint sa voiture et se glisse donc le long de sa voiture sans regarder si un vélo arrive ou non.
Certains se font alors tout petits, d'autres font toujours comme si de rien n'était.

Il y a fort à parier que qui n'est pas cycliste ne se rend pas compte du danger dans ces situations.
Premièrement, il y a le danger de heurter de plein fouet la portière ou l'automobiliste lui-même (sauf dans le cas, comme sur l'image, d'une ancienne voiture dans lesquelles les automobilistes ne prenaient le risque que de se voir refermer la portière sur le visage).
Deuxièmement, au cas où le cycliste se déporte, il y a le danger d'être accroché par une voiture qui circule à son côté gauche.
Ainsi, qui pense que le cycliste n'a qu'à se déporter doit aussi se poser la question des voitures autour.

De fait, un cycliste qui a l'habitude de la ville guettera les portières qui s'offrent à sa vue afin d'anticiper une ouverture intempestive. Il pourra même guetter l'intérieur des voitures pour savoir si un chauffeur serait susceptible de sortir de son véhicule.
De plus, au risque de provoquer l'énervement chez des automobilistes qui ne comprendraient pas, ce même cycliste aura tendance à rouler à l'extrême gauche de l'éventuelle piste cyclable qui lui est consacrée pour éviter autant que possible le rayon d'action d'une portière.

Il m'est arrivé à moi-même d'éviter un choc en apercevant dans une voiture le passager faire la bise au conducteur. Me rendant compte que ce passager allait ouvrir sa portière, j'ai pu m'écarter et n'accrocher ainsi que le bout de la portière de la voiture, provoquant les excuses plates de la fautive.

Enfin, qu'il y ait choc ou pas, que le drame soit évité ou non, l'automobiliste doit avoir l'amabilité de s'excuser et de reconnaître sa négligence.




jeudi 8 janvier 2009

Un peu givrées!

En ce temps glacial, où il n'est pas rare de voir les saleuses sur la route, qu'en est-il des pistes cyclables ?
Premièrement, les pseudo bandes cyclables situées à la droite de la chaussée ne sont en général pas touchées par les saleuses, et ne dégèlent donc qu'après le passage de suffisamment d'autos.
En second lieu, pour les véritables pistes cyclables, pas de passage des saleuses possible, donc soit des employés de la ville passent répandre du sel à la main, soit personne ne passe, et il faudra donc attendre le redoux pour revoir le bitume sous la glace!
Alors, plusieurs solutions s'offrent au cycliste :
  • tenter tout de même de passer sur la piste cyclable gelée, de préférence avec un vélo équipé de pneus crantés,
  • prendre la route aux côtés des voitures, ce qui n'est pas sans péril, sans compter les possibles dérapages des 4 roues,
  • mettre pied à terre et marcher précautionneusement en tenant fermement son vélo...
Bon courage!